
Traduit par André Gide, Rabindranath Tagore — le « poète-monde » — est sans doute l’auteur le plus connu de ce florilège. Bianu lui consacre une importante section de ce Trésor de la poésie indienne. Il est aussi, aux origines, les grands textes, les chants immenses, les Védas, les Upanishads, la Bagavad-Gîtâ, dont de nombreux fragments sont ici proposés. Le choix s’étend jusqu’au vingt-et-unième siècle, avec notamment Nizim Ezéchiel (1924-2004). L’ensemble tient en trois cents et quelques pages. Le double aurait été tout aussi bien. Mais le projet était autre. Bianu se contente de proposer une sélection qui encourage à explorer plus avant, plus ailleurs.