
« Il est difficile aux hommes de ma génération d’apprécier en toute liberté critique l’œuvre de Mallarmé. » Ainsi s’exprime Joë Bousquet dans des notes jusqu’ici inédites qui accompagnent « Mallarmé le sorcier », article paru en 1948 dans la revue Les Lettres. Rare et précieux, cet ensemble vient de remonter à la surface chez Fata Morgana, avec un avant-propos de Jean Frémon. Ce dernier avait longtemps gardé secrètes les notes de Bousquet relatives à Mallarmé, conservées — oubliées, presque — dans une enveloppe de papier brun. Mallarmé le sorcier est agrémenté de gravures effectuées par cet ami proche de Bousquet que fut Pierre Cabanne, à qui l’on doit La chambre de Joë Bousquet (André Dimanche, 2005) — ouvrage irremplaçable pour ce qui est de découvrir Bousquet in situ, dans la chambre où il vivait en reclus, mais aussi dans le voisinage des grands peintres de son temps. [lire en entier sur Sitaudis]