
Connaît-on, en France, la poésie britannique moderne ? Quelque chose, bien sûr, se cristallise autour de Gerard Manley Hopkins, presque exact contemporain de Mallarmé, poète exigeant qui ouvre la célèbre anthologie The Faber Book of Modern Verse dans l’édition de 1965. D’autres grands noms occupent l’espace britannique : T.S. Eliot, Ezra Pound (encore que ces deux-là soient Américains de naissance…), mais aussi Philip Larkin, l’incroyable barde gallois Dylan Thomas, Sylvia Plath (Américaine elle aussi, mais Anglaise d’adoption), ou encore le poète Lauréat Ted Hughes. Peut-être pousse-t-on même la curiosité jusqu’à Basil Bunting. Ces poètes sont enseignés et lus en France. On les a traduits dans notre langue. Et au-delà du second vingtième siècle ? [lire en entier sur Sitaudis]