Non classé

La poésie à l’estomac

Au vu des clapotis malsains relatifs à un curieux « prince des poètes » dont je ne veux pas me rappeler le nom (le JDD, qui n’est pas à cela près, affubla ce petit monsieur de ce titre un peu ridicule, témoignant, au reste, d’une vision passéiste de la poésie), je suggère la lecture combien salubre du Destination de la poésie (2019) de François Leperlier. Sans doute convenait-il de fabriquer de l’indifférence à l’endroit de cet objet nommé poésie, en le banalisant. Mieux encore : en l’institutionnalisant. La poésie, pas vrai ? est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des poètes. Alors on va tâcher de la professionnaliser. Mais pas trop. Car ça reste de la poésie, après tout. Ce dont on a envie, c’est de poésie estampillée poésie. Traçabilité, contrôle. [lire l’article de bibi en entier sur Diacritik]

Laisser un commentaire