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Agir non Agir & La Sauvagerie

Deux ouvrages paraissent en même temps chez José Corti, qui tâchent conjointement d’envisager le fait poétique contemporain. Dans son urgence, dans son impossibilité. « Tout le monde sait maintenant ce qui se trame sur Terre, et ceux qui ne le savent pas écouteront un poète moins que quiconque. » Agir non agir, La Sauvagerie. Ce sont des livres de Pierre Vinclair. Mais pas seulement. Ils sont là, surtout, pour témoigner d’une pratique dans la langue, à même le poème. Et ils ont aussi pour vocation de relancer la poésie. De la pousser un peu plus ailleurs. Où elle se doit d’être, où on ne la trouvait plus guère. Aujourd’hui. Maintenant. Au cœur du monde, dirait Cendrars.

Et quel monde.

Avec ce double geste — La Sauvagerie, Agir non agir — se dessine une éthique du poème. Mais on assiste aussi bien à un travail collectif. Travail collectif du poème, lequel sauve et valide cette tentative. Parce que, Vinclair le dit bien, « un livre sur la nature doit de toute façon être le fruit d’un travail collectif ». Il faut idéalement tâcher de s’emparer du monde entier, en tant que système.

La résistance écologique fait le propos d’Agir non agir et de La Sauvagerie. Elle s’inscrit, tout d’abord, dans un dialogue. Avec Jean-Claude Pinson, qui voit en la poésie une « écologie première » (Pastoral, Champ Vallon, 2020). La Sauvagerie lui doit beaucoup.

À quoi bon le poème durant l’anthropocène ? La question est somme toute plus universellement parlante que le Wozu Dichter … ? de Hölderlin.

[Lire l’article en entier sur poezibao]

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